vendredi 27 avril 2007

salut tout le monde

Salut tout le monde.
Avant toutes choses je me présente. Bon, donc je m'appelle Antoine, j'habite Paris mais ces derniers temps, j'étais souvent à Téhéran, mais aussi ailleurs en Iran, en gros partout où je peux vivre pleinement ma passion pour la musique iranienne. Cet intérêt pour la musique persane est né suite à l'écoute d'un disque du joueur de zarb Majid Khaladj. Ce n'est pourtant qu'au son d'un disque du trio Djemchid, Keyvan et Bijan Chemirani que je devins vraiment désireux d'apprendre à jouer du zarb. Ainsi je laissai tomber le didjeridoo dans lequel je m'étais pourtant assidument investi durant pas mal d'année, après m'être aussi essayé pas toujours sérieusement, à la guitare plus longtemps encore. J'ai plus tard eu la chance de rencontrer les membres du trio Chemirani avec qui j'ai appris le zarb et suis devenu ami. Afin de connaître la culture d'origine de mon instrument j'ai appris à parler et écrire le Perse, poursuivi et terminé des études de culture persane durant lesquelles je n'aurai finalement pas appris le dixième de ce que j'ai pu apprendre dans mes lectures personnelles ou au contact d'iraniens en France ou en Iran, lors de mes différentes péripéties au pays du zarb qui n'est pas seulement celui des mollahs. J'espère aussi que ce blog pourra contribuer à sortir de l'esprit de quelques-uns le cliché maints foix rebattus de l'Iran, pays des mollah si peu représentatif de ce que j'ai vu et appris sur cette terre de contrastes.
Rien ne vaut la musique pour abolir les frontières et gommer les incompréhensions culturelles.

A l'heure actuelle le travail ne manque pas (les cachets beaucoup plus par contre), mais je parviens tout de même à vivre du zarb en donnant des cours et des concerts ce qui m'a semblé ardu, bien loin de ma portée durant longtemps. J'ai surtout, ce qui est inestimable à mes yeux, glané des souvenirs à droite à gauche en jouant avec des joueurs de zarb qui à mes yeux comptent parmi les plus grands. Certains sont gravés dans ma tête, d'autres ont été filmés et enregistrés. Je les mettrais progressivement sur le blog. Pour le moment il y a quelques retards. C'est ainsi que j'ai sympathisé à Téhéran avec Rajabi, un très grand joueur de zarb. Cette rencontre m'a beaucoup enrichi musicalement bien sûr, mais plus encore, humainement. L'échange que permet la musique abolit bien des barrières. Je pense qu'ainsi elle a le pouvoir de changer nos coeurs. C'est bien pourquoi j'ai envie de faire connaître celle qui me fait vibrer, même si je m'intéresse à de nombreuses musiques traditionnelles allant du classique indien, aux gitans turcs, au rébètiko, à la musique de derviches tourneurs etc.




Il faut avertir tous ceux qui seraient tenté d'apprendre le zarb que cet instrument entraine une très forte accoutumance et représente un danger évident pour la duréee de vos nuits voir même de leur fréquence pour les plus atteints.

2 commentaires:

SIAVOSH a dit…

Il est assez etonant de parler de Radjabi "humainement" quand on entend ce musicien important dire tant de mal des autres ....
Siavosh

rantan a dit…

Je préfère ne pas rentrer dans ce genre de discussion. Je répondrai juste que premièrement, oui, quand on connait personnellement Rajabi, le moins qu'on puisse dire est qu'il est on ne peut plus humain, même s'il a bien entendu ses propres défauts, et qu'il faut parfois osé appeler un chat, un chat.... Deuxièmement, n'est il pas vrai que quasiment tous les grands musiciens iraniens, dont il parle certes fort mal, ont de bien sombres histoires à leur actif? Après on peut toujours se cacher derrière ce fameux ta'arof à l'iranienne ou s'éclipser sous des histoires de pseudo mystique mais ça n'est pas ça qui fait un homme (et si vous connaissez bien ces histoires vous comprendrez sans aucun doute de quoi et de qui je parle). Et troisièmement ça n'est pas à moi mais à lui dont il faut en parler... moi je ne me suis pas caché quand j'avais certains désaccords avec lui.