tag:blogger.com,1999:blog-52375820225886500972024-02-19T06:14:54.080+00:00voyage en iran pays du zarbC'est un blog qui parle de musique traditionnelle persane, mais pas seulement,également de rébétiko, de musique mevlevi etc. Les instruments : zarb (ou tombak), ûd, târ, setâr, kamântché, ney, santûr, robâb...rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.comBlogger13125tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-31746853104104196982008-01-09T07:09:00.000+00:002008-01-09T07:13:39.454+00:00video de Nâsser Farhang Far<span style="font-size:78%;"><a href="http://fr.youtube.com/watch?v=nfoQ2dsUVro">Lotfi et Farhang Far, pishdarâmad-é Shahnâzi, âvâz-é bayât-é tork</a><br /><a href="http://fr.youtube.com/watch?v=TfCsuB8HncI">Lotfi et Farhang Far, tchâhârmezrâb-é râstpandjgâh</a></span>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-61001583206345306852008-01-08T23:02:00.000+00:002008-01-09T00:02:08.810+00:00Le tonbak dans la musique des différentes régions de l'iran<span style="font-size:85%;">Les articles qui vont suivre sont des traductions d'un livre en persan, "dâyera al ma'âref-é sâzhâ-yé irân" (l'encyclopédie des instruments de musique iranien), plus précisement du tome 2, consacré aux percussions iraniennes. Chaque article sera consacré au tonbak dans une région précise de l'Iran. Il est fort probable que je fasse pas la totale en deux temps trois mouvements alors patience amis zarbophile/tonbakophile.<br />ps 1: Je n'avais pas encore fait la remarque mais tonbak et zarb, ce sont deux mots pour le même instrument. Zarb venant de l'arabe et tonbak étant le mot persan. Comme en Europe on utilise généralement le mot zarb, j'ai de prime abord utilisé ce mot ci. Mais dans la mesure où en Iran on ne parle que de tonbak, je vais désormais uniquement utiliser ce mot là, histoire de rendre honneur aux iraniens. Non mais quand même....<br />ps 2: Ce livre est publié par Mahoor. Je le conseille fortement à tout les persanophones, c'est un travail vraiment exceptionnel qui a été réalisé là! Je pense que ça doit être commandable sur le site de mahoor en Iran.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold;">1/ Hormozgân</span></span><br /><br /> La présence du tonbak retient plus l'attention à Bandar Tchârak, Bastak, et Minâb que dans les autres régions du Hormozgân.<br /><br /><span style="font-size:100%;"><span style="font-weight: bold;">A/ Bandar Tchârak</span></span><br /><br /><span style="font-size:78%;"> Dans ce port, pour l'accompagnement du <span style="font-style: italic;">gheytchak</span> (instrument à archet), qui est appelé <span style="font-style: italic;">tchang</span> dans cette région, on utilise un ou deux tonbak. Et pour l'accompagnement du <span style="font-style: italic;">ney anbân</span><span style="font-style: italic;"></span></span></span><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:78%;"> ("cornemuse" iranienne), et du</span> </span><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">sornâ</span> (instrument à vent à hanche), appelés respectivement <span style="font-style: italic;">hambouné</span> et <span style="font-style: italic;">sâz</span> dans cette région, on utilise six ou sept tonbak. Dans ce port, les joueurs de tonbak jouent aussi bien assis, que debout, ou en mouvement. Ce sont le plus souvent des gitans qui depuis 20 à 30 ans se sont installés dans les différentes régions du Hormozgân. Les gitans de cette région, qui dans le passé se déplaçaient vers l'ouest jusqu'à Boushehr, vers l'est jusqu'au Baloochestân, et vers le nord jusqu'au Fârs et vers Kermân, sont la cause du passage des phrases du <span style="font-style: italic;">gheytchak</span> baloutche et du <span style="font-style: italic;">ney anbân</span> de Boushehr dans le jeu des instruments des différentes régions du Hormozgân. On peut également voir la même cause à la présence du tonbak dans ces mêmes régions. En général les joueurs de tonbak gitans, qui jouent dans les cérémonies de mariage et les fêtes de circoncision, dansent et font des acrobaties aux différentes étapes d'un mariage, pendant qu'ils jouent.<br /> Les tonbak examinés à Bandar Tchârak étaient le plus souvent anciens, ils avaient dans les 100 ans. Ces tonbak sont en bois et de tailles différentes. Les joueurs de tonbak lorsqu'ils sont debout ou en mouvement, accroche le tonbak à leur épaule ou autour de leur cou avec une lanière en cuir, et place le tonbak sous le bras. A Bandar Tchârak, les femmes aussi jouent du tonbak dans les fêtes entre femmes.<br /> Les techniques de jeu du tonbak dans les différentes régions d'Iran sont généralement très simples, comme dans la musique "classique" ou <span style="font-style: italic;">dastgâhi</span> d'il y a une cinquantaine d'année (avant le travail de musiciens comme Téhrâni, Farhang Far ou Rajabi). Elles comprennent le "tak" (aigu produit en frappant la peau sur le bord), le "tom" (basse produite en frappant la peau au centre avec la main bombée), le "pleng" (son aigu produit par un claquement de doigt sur le bord de la peau), et deux types de roulement: plein (<span style="font-style: italic;">riz-é por</span>, à huit doigts) et simple (<span style="font-style: italic;">riz-é</span><span style="font-style: italic;">sâdé</span>, à deux doigts, avec l'annulaire de chaque main).<br /> Dans l'examen général des différents styles de jeu du tonbak dans les différentes régions d'Iran nous observons que l'indépendance des deux mains n'a pas du tout d'importance alors que la mémorisation du déroulement rythmique d'un morceau et le fait de savoir faire monter l'intensité de la musique a toute son importance.<br /> Les noms de familles de beaucoup de musiciens gitans à Bandar Tchârak et à Bastak sont Rameshniâ, Rameshkâr, ou Khoshnavâz. Ces musiciens sont connus à Bandar Tchârak comme des <span style="font-style: italic;">motreb </span>(musicien de divertissement); à Herang et dans les villages de Bastak ils sont appelés Pahlavân; et dans les régions arabes du Hormozgân, ils sont connus commes des <span style="font-style: italic;">lowti.<br /></span> Les tonbaks de Bandar Tchârak sont en noyer et on y utilise des peaux d'agneau.<br /><br /></span><span style="font-size:78%;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span></span>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-80639564986634852122007-08-15T11:09:00.000+01:002008-01-08T22:41:55.810+00:00Comment ça marche?<span style="font-size:85%;">Alors voilà un petit solo "éducatif". Vous allez le constater il y a une horrible mélodie qui tourne en boucle en fond. Pourquoi l'avoir laissée? Parceque son rôle est de donner le cycle à l'intérieur duquel mon solo est construit. Elle vous permet de voir comment se situent mes phrases dans le temps. Mais pourquoi avec un son tout nul? Et bien parce que je n'avais que ça sous la main. (En fait c'est une horrible machine qui vient d'Inde et qui a pour rôle avoué de torturer les percussionistes)<br />Et sinon dans quelques temps je vais rajouter une deuxième vidéo accompagnant celle-ci, vidéo donnant les explications sur la construction et le phrasé du solo. Avec pour les zarbistes plein de plans à récupérer et pour les non-zarbistes mais curieux, la possibilité de voir un peu comment ça marche<br /></span><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=7487622577023400218&hl=fr">Petit solo éducatif en 8 temps</a><br /><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=-9062597791477482972&hl=fr">Explications de la première partie</a><br /><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=-4045040889913344164&hl=fr">Explications de la deuxième partie</a>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-41608128735129038592007-08-08T10:06:00.000+01:002007-12-09T22:54:26.840+00:00Cours et contacts<span style="font-size:85%;">Alors, si vous voulez des cours ou que vous avez des questions particulières voilà mes coordonnées<br />06 18 90 75 73<br />antoinemorineau@yahoo.fr<br />Moi je suis sur paris mais si vous cherchez sur un autre endroit appelez moi et on verra ce qu'on peut faire, si j'y connais quelqu'un.<br />Amis zarbistes: "à vos zarbs!!"</span>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-81208997084993265582007-07-22T11:31:00.000+01:002008-12-09T15:04:01.878+00:00Nâsser Farhang Far<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0Ph4zlf-MKwrwxAraEhwoOp5uY0bdK90D1JeIK8ENwyFpWn5uBel6n1IzUKs8rO-YdAuuw3wbAC3UbyU3tD3rOVwO5Yi1hzwIXc36pdp1xIephuyKGmxB19-lGVQ81zo7m5lyaYboHlA/s1600-h/cd1.jpg"><img style="cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0Ph4zlf-MKwrwxAraEhwoOp5uY0bdK90D1JeIK8ENwyFpWn5uBel6n1IzUKs8rO-YdAuuw3wbAC3UbyU3tD3rOVwO5Yi1hzwIXc36pdp1xIephuyKGmxB19-lGVQ81zo7m5lyaYboHlA/s320/cd1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5089967297009675074" border="0" /></a><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >Biographie:</span><br /><br /><span style="font-size:78%;"> Nâsser Farhang Far est né en 1947 à Rey. Il commence le tonbak à l'âge de 7 ans et n'ayant pas de tonbak à ce moment il utilisait des cruches sur lesquelles sa mère tendait des peaux.<br />Au début son père ne voulait pas qu'il joue du tonbak mais qu'il fasse de la calligraphie, et finalement Farhang Far pratiqua les deux.<br />Son père qui travaillait à la préfecture de police, jouait du târ pour lui-même et son oncle jouait du tonbak et chantait.<br />Nâsser commença à apprendre le tonbak auprès de Mohammad Turkamân, l'un des bons élèves d' Amir Nâsser Eftetâh. Il rencontra Hossein Tehrâni par la suite à une soirée et Nâsser pris quelques cours avec lui par la suite. Tehrâni lui conseilla d'aller apprendre l'écriture chez Mohammad 'Esmâïli. Ainsi, il alla travailler le livre de Tehrâni (qui était manuscrit à cette époque) avec 'Esmâïli.<br />À partir de 1963, il alla apprendre la calligraphie auprès des grand maîtres de son époque suivant le désir de son père. Il s'y consacrera pour son plaisir jusqu'à la fin de ses jours.<br />Dans les mêmes années, il alla chez Hossein Yekrangi et Soleymân Amir Ghâssemi, qui étaient maîtres de chant et du radif. Et leurs demeures étaient aussi lieux où se retrouvaient les grands de cette époque.<br />En 1970, sur le conseil de son ami Dâvoud Gandjéï (kamântché), qui habitait le même quartier, il alla à l'Université des Beaux-Arts voir Nûr 'Ali Borumand (târ) et Dârioush Safvat, et après les examens, il fut accepté en qualité de professeur. Il y appris aussi beaucoup sur le style de jeu ancien du tonbak et sur le zarbikhâni avec Borumand et Abdollâh Davâmi (chant). Il y travailla également l'accompagnement avec Asghar Bahâri (kamântché), Sa'id Hormozi (setâr), et Youssef Foroutan (setâr).<br />En 1971, il remplace Bahman Rajabi, qui n'était pas disponible, et donne son premier concert à la télévision iranienne avec Asghar Bahâri et Lotfollâh Majd (târ).<br />En 1973, il travaille avec Maurice Béjart en Belgique et la même année, sur le conseil de Borumand, il commence à apprendre le setâr et essayera d'obtenir une licence aux Beaux-Arts mais il y renoncera un peu plus tard. Mohammad Taghi Mas'oudieh lui aurait dit: "Tu es un maître du rythme et du tonbak, c'est dommage que tu perdes ton temps à étudier le contre-point, l'harmonie..."<br />En 1975, il alla travailler avec Robert Wilson aux Etats-Unis.<br />Nâsser Farhang Far sinon aura surtout joué avec Mohammad Rezâ Lotfi (târ, setâr), Mohammad Rezâ Shadjariân (chant) et Parviz Meshkatiân (santûr).<br />En plus de connaître les différents styles de jeu du tonbak de son époque, Nâsser avait développé un style de jeu nouveau alors qu'il n'avait pas encore 30 ans. Aujourd'hui tout les jeunes joueurs de tonbak sont, directement ou indirectement, influencé par sa technique et son phrasé.<br />Nâsser eut également des problèmes avec, entre autres, l'opium, et à la fin de sa vie il avait de gros problèmes de santé. Il décéda en 1997.<br /><br /><br /> Vidéos de Nâsser Farhang far<br /><br /></span><span style="font-size:78%;"><a href="http://fr.youtube.com/watch?v=nfoQ2dsUVro">Lotfi et Farhang Far, pishdarâmad-é Shahnâzi, âvâz-é bayât-é tork</a><br /><a href="http://fr.youtube.com/watch?v=TfCsuB8HncI">Lotfi et Farhang Far, tchâhârmezrâb-é râstpandjgâh</a></span><br /><span style="font-size:78%;"><br /><a href="http://fr.youtube.com/watch?v=TfCsuB8HncI"></a></span>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-47518012270901006642007-07-08T19:25:00.000+01:002008-12-09T15:04:02.161+00:00Hossein Tehrâni<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVYb8EhBjEwSFyXU4bp9k4U1V6Ji9GGQ_UAUCdUKMmP3EkvZVZQNsw0VRbF0bve9-D2Zxft0asn6gBvR20lnMK9vKgHGmShGbkwhbTHu-ebwUczKVbGb5fAkSzRqEZ7HjAr8BaA437aKU/s1600-h/cd2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5086757191409145458" style="cursor: pointer;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVYb8EhBjEwSFyXU4bp9k4U1V6Ji9GGQ_UAUCdUKMmP3EkvZVZQNsw0VRbF0bve9-D2Zxft0asn6gBvR20lnMK9vKgHGmShGbkwhbTHu-ebwUczKVbGb5fAkSzRqEZ7HjAr8BaA437aKU/s320/cd2.jpg" border="0" /></a><br /><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Tehrâni</span> c'est le type à droite (petite précision: le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">zarb</span> et le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">tonbak</span> c'est le même instrument)<br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >Biographie</span><br /><br /><span style="font-size:85%;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Hossein</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Tehrâni</span> est né en 1912 à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">Téhéran</span>. Il commence à pratiquer le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">zarb</span> en 1925. À cette époque, jouer du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">tonbak</span> exposait à des problèmes provenant du mépris des gens vis-à-vis de cet instrument. Malgré cela, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Tehrâni</span> avait un tel amour et une foi si sincère en cet art que, sans prêter attention aux difficultés de son époque, il continua à pratiquer le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">tonbak</span> <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_10">coûte</span> que <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_11">coûte</span>. Il a dit dans une interview:<br />"...à l'époque où j'ai commencé à jouer du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">zarb</span>, cet instrument était la "bête noire" et tout le monde lui vouait un tel mépris que personne n'avait le courage de s'approcher d'un <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">zarb</span>. Dans un tel contexte jouer du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">zarb</span> signifiait perdre tout honneur (en prenant en compte que dans une société encore restée très traditionnelle à cette époque, c'était un poids bien plus lourd à porter qu'à paris de nos jours...). C'est de cette manière que j'ai commencé à jouer du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">zarb</span>. Dès le début j'avais un tel amour pour cet instrument que j'ai supporté tous les blâmes et tout le mépris qu'on m'a porté et j'ai jeté cette dignité superficielle que le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">zarb</span> était sensé me faire perdre. À ce moment je me suis dit qu'il fallait absolument que je sorte le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">zarb</span> de cette situation misérable. C'est pour y parvenir que j'ai autant pratiqué et si je dis y avoir passé la moitié des heures du jour et de la nuit, je <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">n'exagèrerais</span> rien."<br />À partir de 1928, il commence à travailler auprès de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_19">Hossein</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_20">Djân</span> '<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">Esmâilzâde</span> (joueur de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_22">kamântche</span>) et comme à cette époque l'écriture occidentale n'était pas coutumière en <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_23">Iran</span>, il mémorisait les séquences rythmiques à l'aide de phrases ("<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_24">balé</span> o <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_25">balé</span> o <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_26">ba'alé</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_27">dige</span>": la langue persane étant très <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_28">ryhtmique</span>). Puis il travaille avec la plupart des quelques rares joueurs de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_29">tonbak</span> connus, même des musiciens errants.<br />En 1938, il rencontre <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_30">Sabâ</span> (grand joueur de violon et de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_31">setâr</span>, et compositeur), et ils restèrent amis jusqu'à la fin de la vie de ce dernier. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_32">Tehrâni</span> a dit: "en dehors de l'écriture que j'ai appris de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_33">Khâleqi</span>, j'ai tout appris de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_34">Sabâ</span>."<br />En 1940, à l'ouverture de Radio <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_35">Téhéran</span>, il commença d'y travailler, ainsi que quelques autres artistes. Et en 1941, lorsque l'école supérieure de musique ouvrira sous la direction de '<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_36">Ali</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_37">Naqi</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_38">Vaziri</span>, l'enseignement du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_39">tonbak</span> y sera assuré par <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_40">Tehrâni</span>. Mais avec les changements de direction qui y surviendront quelques temps plus tard, l'enseignement de la musique traditionnelle y sera supprimé et les cours de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_41">Tehrâni</span> mis en suspens.<br />En 1948, suite aux efforts des musiciens, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_42">Rouhollâh</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_43">Khâleqi</span> pu ouvrir une nouvelle école de musique traditionnelle: "<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_44">Honarestân-é</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_45">Mosiqi-é</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_46">Melli</span>". Et l'enseignement de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_47">Tehrâni</span> pu reprendre.<br />Sinon <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_48">Hossein</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_49">Tehrâni</span> a beaucoup travailler avec l'ensemble de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_50">Farâmarz</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_51">Pâyvar</span>, et a ainsi jouer plusieurs fois à l'étranger (<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_52">Rome</span>, Paris, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_53">Londres</span>...) ou par exemple au festival de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_54">Shirâz</span> (où Max <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_55">Roach</span> l'aurait entendu et se serait demandé comment ce type pouvait faire tout ça avec une pauvre peau de chèvre tendue sur du bois).<br />Pour ainsi dire <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_56">Tehrâni</span> a réussi son souhait d'enfant. Il y a même des jeunes tordus qui vont de France à <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_57">Téhéran</span> pour apprendre l'art du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_58">tonbak</span> maintenant...<br />Alors pour finir, je rajouterai juste que <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_59">Tehrâni</span> a eu de gros problèmes avec l'opium et que je suis désolé mais j'ai pas trouvé la date de son décès, mais ça doit être vers la fin des années 70.</span>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-8830129826378934132007-06-17T01:44:00.000+01:002007-12-18T19:47:26.128+00:00Layakar<div style="text-align: justify;"><span style=";font-family:arial;font-size:78%;" >Layakar est un projet de Kengo Saïto dans lequel nous essayons de fusionner nos influences musicales diverses sans tomber dans le piège si fréquent de juste coller un bout d'indien sur un morceau iranien par exemple. On essaye de trouver un équilibre propre par exemple au sitâr/zarb, de trouver comment les marier véritablement. C'est un peu comme si on cherchait notre propre "tradition".</span><br /></div><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=6582735544008511256&hl=fr"><span style="font-size:100%;">Radha au lotus</span></a><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=-7355017449819892527&hl=fr"><br />Roopak Rabâbi </a><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=2907074142344966412&hl=fr"><span style=";font-family:courier new;font-size:78%;" ><br /></span>impro sitâr et tonbak</a><br /><span style="font-weight: bold;"></span>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-80759610831587269412007-06-16T11:04:00.000+01:002008-01-05T15:33:05.488+00:00Voilà des vidéos de mon dernier passage en Iran<a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=4015488808767500372">Khabbâzi Vahid et Yégâneh</a><br /><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=-662937647012940655">Petit boeuf entre amis (1ère partie)</a><br /><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=7828009359049826026">Petit boeuf entre amis (2ème partie)</a><br /><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=3875860869519217080&hl=fr">Khabbâzi Vahid au resto</a>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-53941257668464203352007-06-14T01:42:00.000+01:002008-01-05T15:35:22.688+00:00Retour d'Ouzbekistan<div><div>Me voilà de retour. Je ne suis pas revenu les mains vides.<br /><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=8861874636851342060">duo percu</a><br /><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=7803031279276868439">solo tonbak</a><br /><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=785332776490843271&hl=fr">solo de tonbak (style moderne)</a><br /><br />Un petit rajout tardif (30/11/07)<br /><br /><a href="http://video.google.com/videosearch?q=Yengi+Yol+%28live+in+Bukhara%29&sitesearch=">Yengi Yol (live in Bukhara)</a><br /><a href="http://video.google.com/videoplay?docid=-3690964997943205658&q=Yengi+Yol+%28live+in+Bukhara%29&total=3&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=2"><br /></a><a href="http://video.google.com/videoplay?docid=-3690964997943205658&q=Yengi+Yol+%28live+in+Bukhara%29&total=3&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=2">Yengi Yol (live in Tashkent)</a><br /></div><div></div> <div></div></div>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-6184231131428087272007-05-23T12:18:00.000+01:002007-08-11T14:56:16.728+01:00départ pour l'OuzbékistanComme vous avez pu le voir j'ai effectué quelques modifications sur mon blog, enfin me direz-vous... Faut m'excuser, j'ai dû apprendre pas mal de chose en informatique pour y parvenir. De plus, le temps me manque terriblement. Bref, j'espère que vous prendrez plaisir à regarder et à écouter les quelques vidéos de rajabi que j'y ai mis.<br />N'hésitez pas à faire des commentaires, ça me ferait vraiment plaisir. A l'heure qu'il est je fais mes valises pour l'Ouzbekistan d'où, si j'y pense, je vous ramènerai des souvenirs...<br />Merci d'être passé me voir.rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-91981108501715837352007-05-20T11:34:00.000+01:002008-01-08T21:58:55.361+00:00Video de zarb (tombak) Bahman Rajabi<a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=-2948921435597305848">bahman rajabi cd2</a><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=-5148399894326538288">bahman rajabi cd3 piste 6</a><br /><a href="http://video.google.fr/videoplay?docid=49607011673638223">bahman rajabi cd 3 piste 1</a>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-65556927349313938402007-04-27T13:24:00.000+01:002008-01-08T22:03:29.125+00:00salut tout le mondeSalut tout le monde.<br />Avant toutes choses je me présente. Bon, donc je m'appelle Antoine, j'habite Paris mais ces derniers temps, j'étais souvent à Téhéran, mais aussi ailleurs en Iran, en gros partout où je peux vivre pleinement ma passion pour la musique iranienne. Cet intérêt pour la musique persane est né suite à l'écoute d'un disque du joueur de zarb Majid Khaladj. Ce n'est pourtant qu'au son d'un disque du trio Djemchid, Keyvan et Bijan Chemirani que je devins vraiment désireux d'apprendre à jouer du zarb. Ainsi je laissai tomber le didjeridoo dans lequel je m'étais pourtant assidument investi durant pas mal d'année, après m'être aussi essayé pas toujours sérieusement, à la guitare plus longtemps encore. J'ai plus tard eu la chance de rencontrer les membres du trio Chemirani avec qui j'ai appris le zarb et suis devenu ami. Afin de connaître la culture d'origine de mon instrument j'ai appris à parler et écrire le Perse, poursuivi et terminé des études de culture persane durant lesquelles je n'aurai finalement pas appris le dixième de ce que j'ai pu apprendre dans mes lectures personnelles ou au contact d'iraniens en France ou en Iran, lors de mes différentes péripéties au pays du zarb qui n'est pas seulement celui des mollahs. J'espère aussi que ce blog pourra contribuer à sortir de l'esprit de quelques-uns le cliché maints foix rebattus de l'Iran, pays des mollah si peu représentatif de ce que j'ai vu et appris sur cette terre de contrastes.<br />Rien ne vaut la musique pour abolir les frontières et gommer les incompréhensions culturelles.<br /><br />A l'heure actuelle le travail ne manque pas (les cachets beaucoup plus par contre), mais je parviens tout de même à vivre du zarb en donnant des cours et des concerts ce qui m'a semblé ardu, bien loin de ma portée durant longtemps. J'ai surtout, ce qui est inestimable à mes yeux, glané des souvenirs à droite à gauche en jouant avec des joueurs de zarb qui à mes yeux comptent parmi les plus grands. Certains sont gravés dans ma tête, d'autres ont été filmés et enregistrés. Je les mettrais progressivement sur le blog. Pour le moment il y a quelques retards. C'est ainsi que j'ai sympathisé à Téhéran avec Rajabi, un très grand joueur de zarb. Cette rencontre m'a beaucoup enrichi musicalement bien sûr, mais plus encore, humainement. L'échange que permet la musique abolit bien des barrières. Je pense qu'ainsi elle a le pouvoir de changer nos coeurs. C'est bien pourquoi j'ai envie de faire connaître celle qui me fait vibrer, même si je m'intéresse à de nombreuses musiques traditionnelles allant du classique indien, aux gitans turcs, au rébètiko, à la musique de derviches tourneurs etc.<br /><br /><br /><br /><span style="font-weight: bold;"><br />Il faut avertir tous ceux qui seraient tenté d'apprendre le zarb que cet instrument entraine une très forte accoutumance et représente un danger évident pour la duréee de vos nuits voir même de leur fréquence pour les plus atteints.</span>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5237582022588650097.post-80266346002982508482007-04-27T13:15:00.000+01:002007-08-11T14:54:33.812+01:00Pourquoi ce blog<div style="text-align: justify;">Ce qui m'a poussé à faire ce blog c'est l'envie de faire connaître la musique iranienne et de maière plus large, la culture persanne. C'est une musique d'une grande richesse qui vous donnera sans-doute l'envie, du moins je l'espère, de connaître l'Iran. Peut-être grace à cela, appréhendrez-vous la culture de ce pays en vous écartant des habituels poncifs et clichés réducteurs. A cette fin, j'essayerai le plus rapidement possible d'effectuer des comptes-rendues de mes voyages en Iran ce qui ne sera pas facile car la vie de musicien, pour peu que l'on se donne du mal, est un travail de chaque instant...</div>rantanhttp://www.blogger.com/profile/05947858255287459687noreply@blogger.com0